A l’approche du week-end de Pâques, en complicité avec le National Geographic, voici (peut-être) le visage de Marie-Madeleine, non pas comme représenté en peinture par les artistes au fil des siècles, mais tel que des scientifiques seraient parvenus à le reconstituer à partir d’un crâne antique. Ce visage est-il celui de Marie-Madeleine ?
le 12 avril, par Diana De Crop
photo: ©www.nationalgeographic.fr
Source : https://www.nationalgeographic.fr.
Voir la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=mmEqnLM5dyM
Et l’article: https://www.nationalgeographic.fr/histoire/ce-visage-est-il-celui-de-marie-madeleine
Selon une reconstitution médico-légale, Marie-Madeleine avait les pommettes saillantes, les cheveux sombres et le nez proéminent. Un paléo-pathologiste français, Philippe Charlier, également spécialiste en matière d’énigmes médico-historiques a travaillé avec une équipe d’une dizaines de chercheurs de l’université de Versailles sur ce projet. Ils ont appliqué des méthodes médico-légales et anthropologiques à un crâne considéré comme une des reliques les plus importantes de la chrétienté. N’ayant pas pu sortir le crâne de son reliquaire (dans la crypte de la basilique Saint-Maximin-La Sainte-Baume), ils ont travaillé sur des cheveux anciennement adhérents au crâne et ont réalisé près de 400 photos du crâne pour réaliser une reconstruction 3D (voir la vidéo). Leurs résultats ont permis de confirmer ceux d’une expertise anthropologique que le CNRS a réalisé en 1974 établissant que ces reliques appartiennent à une femme décédée alors qu’elle était âgée d’une cinquantaine d’années.
Selon la tradition provençale, Marie-Madeleine aurait vécu près de trente ans dans le massif de la Sainte-Baume où elle aurait été ensevelie par Maximin devenu évêque d’Aix, à l’endroit où s’élevait au XIIIè siècle l’église dédiée à ce saint. Selon les Evangiles qui la présentent comme le premier témoin de la résurrection de Jésus dont elle est une fidèle disciple, Marie-Madeleine est souvent représentée comme une pécheresse repentie, ses longs cheveux dénoués.
En savoir plus: lire l’article https://www.nationalgeographic.fr/histoire/ce-visage-est-il-celui-de-marie-madeleine N’omettons pas de préciser que le débat sur l’authenticité des reliques ne date pas d’hier…
… mais surtout, nous nous privons pas du plaisir d’admirer la sublime fresque de Fra Angelico du Couvent San Marco à Florence « Noli me tangere » (Ne me touche pas) représentant le Christ ressuscité le dimanche de Pâques à l’adresse de Marie-Madeleine (1440).