le 25 mars, par Diana DE CROP
Je m’en remets aujourd’hui à cette information réjouissante ramenée de Mossoul par Chrystophe Lamfalussy de la Libre Belgique (21-22.3.20).
Il reprend en titre de son info le cri du cœur de la jeune artiste Tamara Muntazar faisant le V de la victoire debout sur un échafaudage, le pinceau à la main qui lance « Le futur va devenir beau. La couleur apporte de l’énergie ! ».
Son grand-père était un poète célèbre, son père un acteur, elle est actrice et peintre. Tous ont été pourchassés par l’Etat islamique qui haïssait les artistes.
Aujourd’hui elle pose joyeusement devant son œuvre. Sur les murs de l’université de Mossoul, avec d’autres étudiants des Beaux-Arts, elle s’est attachée durant plusieurs jours à peindre une grande fresque murale représentant l’histoire de la ville de Mossoul.
Tamara y a peint une bibliothèque qui avait été détruite par Daech.
Son sourire, son assurance, la joie de son geste artistique et de celui de ses condisciples nous font prendre toute la mesure de ce symbole de liberté avec un grand L et d’espoir dans la beauté de la vie. L’art dans ce qu’il a de plus fort.
Cette initiative, relate Christophe Lampalussy, a été soutenue par ARTIVISTA, une ONG française dont le but est de créer des passerelles entre artistes du street art. Réjouissant !
Plus d’info : https://artivista.fr/en-irak/
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