Le trio CAP est un trio franco-belge composé de jeunes musiciens diplomés des plus grands conservatoires de Belgique et de France. Ce trio s’est formé en 2015 par l’envie de chacun de créer un groupe original et peu commun.
En parallèle, chacun des membres du groupe continue son évolution personnelle. Charline Potdevin (clarinette) termine actuellement son master didactique au Conservatoire Royal de Bruxelles, Julien Lejeune (piano) termine son master en accompagnement à Arts2 (Conservatoire Royal de Mons) et Clarice Jaumot (alto) termine son master spécialisé au Koninklijk Conservatorium d’Anvers.
Le trio se prépare dés à présent au concours de musique de chambre en Belgique et à l’étranger.
La formation « classique » du trio avec piano est celle qui comprend un piano, un violon et un violoncelle. Beaucoup moins connue, la version présentée ici est celle avec un piano, une clarinette et un violon alto. Cette formation bien qu’apparue avec Mozart, elle sera principalement développée à la fin du XIXe siècle. La présence d’instruments moins connus (comme la clarinette ou l’alto) rend cette formation exceptionnelle.
Le programme présenté ici se veut « originel » et donc va comporter des œuvres exclusivement du courant « romantique ».
Programme :
– Märchenerzählungen de R. Schumann
– Trio pour clarinette, alto et piano op.264 de C. Reinecke
– Acht Stücke op.83 de M. Bruch
Explications autour du programme:
Leipzig fut depuis le début de l’hitoire de la musique occidental un grand pôle culturel. De grands noms ont eu la chance successivement d’y vivre, enseigner ou étudier.
Robert Schumann fut le premier à profiter de cette plaque tournante. Il y vint pour étudier le droit mais absorbé par l’effervescence culturelle il étudia la composition. De plus, il alla écouter de nombreux concerts à la Gewandhaus où il rencontra entre autre sa future épouse, Clara Wieck. Il vécu durant 10 ans dans la ville de Leipzig.
Au cours de cette période, Schumann rencontra aussi Carl Reinecke. Celui-ci étudiait également la composition mais contrairement à Schumann, il ne s’établira qu’à la fin de sa vie à Leipzig où il fut successivement professeur de composition puis directeur de la Gewandhaus. Grâce à son poste de professeur, il enseigna à de nombreuses personnalités tel que Grieg, Janaceck, Albeniz et Bruch. Il fut ainsi le lien entre l’ancienne génération et la nouvelle génération du romantique allemand.
Max Bruch, dernier maillon de la chaîne sauvegarda avec d’autres tel que Mahler, List et Wagner le romantisme allemand traditionnel instauré par Schumann et Mendelssohn. Toutefois, Bruch voyagea et fut également en contact avec les écoles romantiques française et russe grâce a Saint-saens et Tchaikowsky.
Durant un siècle, 3 générations de compositeurs se croisèrent et inscrivirent ainsi leurs noms dans l’histoire du romantisme allemand.
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