Ce 9 juin, jour d’élections, sera aussi la fête des Amis.
L’équipe des « Amis d’ma mère » vous invite à l’Abreuvoir et au soleil s’il fait beau pour un dimanche sympa au profit des jeunes artistes:

De 13h à 22h pour un BQ, buffet, petite restauration et UNE VENTE AUX ENCHERES D’OEUVRES D’ARTISTES DONT L’ENTIERETE DE LA VENTE IRA AU SOUTIEN A LA JEUNE CREATION ARTISTIQUE.

Quand ? De 16 à 17h.

Où ? L’Abreuvoir, n°48, drève du Duc, à Watermael-Boitsfort, 1170 Bruxelles.
Entrée aussi via 18 rue de l’Abreuvoir pour ceux qui stationneront autour de l’église.

Possibilité de faire offre d’ici à cette date sur lesamisdmamere@gmail.com en mentionnant votre offre et vos coordonnées.

Liste des œuvres qui seront mises en vente :

François Gianolla

Charbonnages à Charleroi, Huile sur toile 80 x 60 cm

François Gianolla, né en 1907 à Montignies-sur-Sambre et mort en 1990, est un dessinateur,
auteur de bande dessinée, poète, compositeur et interprète. Né d’un père suisse et d’une mère
wallonne, il grandit dans la région minière au sud de Charleroi et s’y sent très vite solidaire des
travailleurs. Diplômé de l’Académie des beaux-arts de Bruxelles, son attachement à la cause
ouvrière en fait l’illustrateur attitré des publications de la Jeunesse ouvrière chrétienne. En 1932,
il reprend les personnages de Fred et Mile, créés en 1931 par Hergé. Fred et Mile sont un peu
les doubles wallons des fameux Quick et Flupke. Devenue en 1938 une bande dessinée
d’aventures, la série Fred et Mile sera le premier album publié par l’éditeur Dupuis en 1940.
Après la Seconde Guerre Mondiale, François Gianolla crée des centaines de dessins pour
différents journaux et magazines. Il écrit également des poèmes, des pièces de théâtre, des
romans et des chansons, en français et en wallon, toujours à propos de la vie des mineurs. À la
fin de sa vie, il réalise une sorte de chemin de croix dans l’église de Nalinnes-Haies, avec un
décor fait de paysages industriels du Pays Noir.

Milan Jespers

Milan Jespers 2024, « Pendrillon” détail, 12,5 x 6,5cm, Aquarelle sur papier.

Né en 1992, Milan Jespers porte un intérêt passionné à l’Histoire, singulièrement celle de la fin du XIX e siècle, lorsque la révolution industrielle et le colonialisme triomphant affrontaient les vestiges du fétichisme et de la superstition. Utilisant toutes les techniques apprises durant ses études à l’ESA Saint-Luc, et singulièrement l’aquarelle, mais avec une précision qui confine à la gravure, il combine et éclaire
dans un dessin d’un réalisme troublant toutes les dimensions de la condition humaine. Aucun de ses choix esthétiques n’est dû au hasard ; tous procèdent d’une réflexion profonde sur un phénomène ou un épisode de notre destinée collective. La première exposition solo de Milan Jespers, l’an dernier à Bruxelles, lui a valu des éloges unanimes et un véritable élan d’intérêt.

VINCHE Lionel

2012 – 36 x 51 cm. Sur morceau de tissus de couette « Elle a capturé deux têtes d’oiseaux »

Lionel Vinche est un peintre belge né en 1936 à Antoing. Fils de marinier, il débute
sa vie professionnelle à la Compagnie maritime belge, puis tente une carrière
d’acteur, en 1960, au Théâtre national de Belgique. En même temps, il commence à
dessiner et à peindre. En 1963, il organise sa première exposition personnelle. En
1969, il participe à la création du groupe Yucca, avec Jean-Pierre Point et le
photographe Jacques Vilet, auxquels s’ajouteront Camille De Taeye et Bob Van der
Auwera. Au cours des années 1970 et 1980, il crée des décors dans des théâtres
bruxellois et expose à l’étranger, notamment à Milan, Amsterdam et Bâle.

SERVADIO Michele

Bitume sur toile 60 x 80 cm

Né en Italie en 1986, Michele Servadio grandit dans un village de la campagne
vénitienne. Attiré par la peinture et le dessin dès son plus jeune âge, il fréquente
l’école des beaux-arts de Padoue et l’université des arts visuels de Venise. En 2007,
il découvre le monde du tatouage. Installé à Londres, Servadio crée de nouveaux
projets qui allient tatouage, peinture, gravure, photographie et performance. En
fusionnant ces disciplines, il crée un univers où il peut explorer et décrire la condition
humaine et son environnement. L’esthétique de son travail est sombre et
mélancolique. En utilisant des matières inattendues, comme le goudron, il incarne la
tristesse d’un scénario post-industriel. Ses œuvres ont été exposées en Angleterre,
en Italie et en Allemagne.

FRYDMAN Maurice

Crioline sur papier – 40 x 30 cm

Maurice Frydman nous a quittés l’an dernier, à l’âge de 95 ans, après de longues années d’une vie fervente et d’une carrière passionnée, en marge des modes et des écoles. Né à Paris, miraculeusement rescapé de la Shoah, installé à Anderlecht, il a creusé sa singularité avec obstination, lyrisme et humanisme.Sculpteur, peintre, graveur, il découvre il y a une trentaine d’années, après avoir livré de nombreux dessins et lavis figuratifs puis expressionnistes, un support inattendu : le film plastique, celui de la ménagère, qui se ride spontanément, se plie, crée des ravins et des cicatrices que Frydman remplit avec délectation, puis recouvre d’une toile pour obtenir des monotypes d’une originalité et d’une expressivité inouïes. Célébré par plusieurs expositions (Bozar, Musée juif, Eupen, Liège, …), il apparaît comme l’un
des artistes significatifs de notre temps.

Duo POPPE-ROLET

Véronique Poppe intègre l’atelier de peinture de Pierre Golinvaux de 1988 à 1995, et suit en parallèle des cours de dessin à la Stedelijke Akademie voor Beeldende Kunsten de Gand avec Jan Vanden Berghe (1993-1995). Elle poursuit ensuite sa formation en peinture à l’Académie des Beaux-Arts d’Anderlecht avec Guy Leclercq (1995-2007), tout en s’initiant à l’art de la gravure (2006-2007). En 1997, l’artiste reçoit le Prix du Public au Salon des Arts de Gand, et la Première Distinction au prix d’Arts Plastiques de Gand en 1993.

Extrait de « http://www.lagalerie.be/veronique-poppe/index.htm »

DE TAEYE Camille

1999 – Encre et lavis sur papier artisanal -30 x 37 cm

Camille De Taeye est un artiste belge né à Uccle le 18 décembre 1938 et mort à Bruxelles le 20 octobre 2013. Son œuvre se compose de peintures, de lithographies et de dessins, empreints, dans un premier temps, de poésie, d’allusions burlesque ou picaresque, de belgitude et d’ironie et, à partir des années 1990, d’épisodes dramatiques de son existence.
Son œuvre Le Cheval d’octobre, retenue en 2000 pour les murs de la station de métro Eddy Merckx à Anderlecht, est très représentative de cette seconde période.
En décembre 2018, Marie Buisseret, veuve de l’artiste, a créé un fonds nominatif « Camille De Taeye » au sein de la Fondation Roi Baudouin en vue de pérenniser l’œuvre de Camille De Taeye et l’œuvre poétique de Gerda Vancluysen.

Extrait de Wikipédia

MONTANDON Aimé

« Suivez  mon regard » – 2019 – 40 x 30 cm –Epreuve 88/100

Aimé MONTANDON est un artiste né en Suisse en 1913 et mort en 1985. Ses œuvres sont passées en vente aux enchères publiques à 26 reprises, majoritairement dans la catégorie Estampe-Multiple. L’oeuvre de Montandon est une confession : celle d’un homme qui raconte sous quelles couleurs tragiques la vie lui est apparue, quelles horreurs il a contemplées du regard et quelle lumière intérieure l’éclaire en chemin. Le mélange des sangs a fait de cet artiste, fils d’un père neuchâtelois et d’une mère Sud-Américaine, un être profondément divisé, un rêveur tourmenté, un solitaire et presque un exilé

Extrait https://fr.artprice.com/artiste/118681/aime-montandon