Découvrez les 12 lauréat.e.s


NEWS / mercredi, octobre 8th, 2025

Les 12 artistes participants.es à l’exposition collective – 29/1 au 15/2/2026

Le 29 janvier 2026, avant le vernissage de l’exposition, le jury désignera les trois lauréat.e.s qui bénificieront chacun.e d’une bourse de 2000 €. 

Esther Babulik

La vannerie devient squelette, la cire un épiderme polymorphe. Je crée des chimères en métamorphose, en quête d’évolution, incarnant la capacité des individus à se réinventer au-delà des limites imposées.

PARTHENOGENE III, laine, corde, métal, cire, résine écologique. 
54 X 70 X 26 cm. ©Esther Babulik

Marius Escande et Sarah Illouz

Sarah Illouz & Marius Escande pratiquent la sculpture, le textile et l’installation en duo depuis 2021. À travers leur pratique du feutre, iels s’engagent pleinement dans la filière laine belge, en collaborant avec tous·tes ses acteur·ices et en accompagnant la matière tout au long de son processus de transformation.

En 2023, en Belgique, Jason s’empare de la toison, tapisserie en laine feutrée recto verso, 310×200 cm, 2023. Sarah Illouz & Marius Escande, ADAGP, Paris 2025, © Théo Jack Scherer, 2025.

Estelle Garcia Blanco

Artiste textile, je revisite l’art de la plumasserie en surcyclant des plumes issues d’oreillers usagés. Je m’inspire aussi bien de la matière-plume que de son histoire culturelle et genrée  pour interroger notre rapport au vivant.

Smell fo intimacy II, 2023 
Plumes d’oie et canard d’oreillers usagés, fil nylon. Installation, dimensions variables approx. 70 x 45 x 150 cm. Crédit photo : Benjamin Vandame

Ethel Lellouche
Ma pratique se situe à la croisée d’une démarche artistique et d’un 
Savoir-faire artisanal, dont le textile constitue le cœur. Entre temporalité et mémoire, mon travail questionne le statut de la tapisserie dans une pratique contemporaine

FORMES ET VOLUMES, 2022-2023. Tapisserie laine, coton.1m50 x 2m10. ©Ethel Lellouche

Mopsa Marciano

Artiste textile, sa pratique hybride mixe artisanat et industrie, interrogeant récits collectifs et gestes artisanaux et industriels à préserver.


PUISSANCE ASPIRATION,

tissus de rebus industriels, Impressions sérigraphies, ensouple, tissage, foulage, teinture, plieuse, rame…4 mètres de large X 2,70 mètres de haut. 
©Marciano Mopsa

Şengül Özdemir


L’artiste transforme le carnaval en un espace artistique mêlant costumes, performances et empreintes, créant des univers immersifs où l’art devient rituel, poésie visuelle et expérience transformatrice.

PUPO, 2023. Textiles, ballons.©Thomas Ost pour De Standaard Magazine

Alice Pandolfo

L’artiste façonne les mémoires des territoires et des matériaux qu’elle explore. Son engagement écologique la pousse à magnifier les ressources inexploitées et jetées afin de réaliser des pièces chargées d’histoire et de poésie.

Cordée 230524,
Action, installation in-situ
Tressage, tissage multi-couche et nouage
Corde en coton et synthétique âme chambre à air et lin, fragments du bâtiment
« Wandering Threads » Lisbonne Design Week, Jam Hôtel, 2024

Leïla Pile

Pour Leîla, la pratique du textile est conceptuelle, performative et artisanale. Son propre corps comme outil de mesure y tient une place centrale. A travers différents médiums elle conserve la mémoire d’un geste et interroge les modes d’existence d’une ligne en relation avec l’espace ».

Largeur Villa Empain = 36 demi-toises, 2024, tissage, teinture, laine, lin, 3120 x 4,7 x 0,1 cm et 31 demi-toises en boustrophédon, 2024, mine graphite, crayon de couleur et encre sur papier, 30 x 26,8 cm.
© Silvia Cappellari.

Maria Saygua André

Maria Saygua André est une artiste pluridisciplinaire franco-bolivienne. Son travail prend la forme d’installations dans lesquelles elle explore les structures textiles en relation avec la sculpture pour façonner son identité plurielle entre l’Occident et les Andes.

ROUGE, 2019. Tapisserie haute lice, structure en acier. Coton teint, cirage, acier. 305 x 170 x 30 cm. ©Maria Saygua Andre

Yonah Taieb

L’artiste perçoit la ville comme un grand collage textile. Le tissage, architecture de la matière, matérialise ses impressions d’un monde urbain utopique.

LA DEFENSE- Molesme, 2024. Coton, laine, tissage.93 x 136 cm. ©Yonah Taïeb

Shirley Nirina Thomas

L’artiste s’intéresse à la place qu’occupent les ornements dans nos pratiques rituelles et dans nos quotidiens, à ce qu’ils racontent de notre rapport à l’altérité et au visible. Je m’inspire plus largement des capacités qu’a le vivant de produire des formes et des cycles, et de la matière adressée aux sens.

ARDOREM EIKI, 2024. Tapisserie de haute-lice brûlée, tissage de perles et teintures végétales d’ortie piquante, laine, soie, coton, lin, viscose et perles de rocailles en verre.110 cm X 45 cm. ©Thomas Shirley

Manon Viratelle

Son univers artistique s’articule autour du mouvement, des flux et de l’énergie brute.
Le processus est une part importante de mon travail : entre mécanique, design et artisanat, je conçois moi-même mes dispositifs uniques de traçage.

DUO 4518116175*A067. 2025. Série dérapage. Double-Recto Tracé de 1 couleur, 2 passages. Revêtements muraux, encre, aluminium.140CM x53,CM. ©Anatole Mélot